Si en théorie la vie n'a pas de prix, la réalité est tout autre. Dans la rue, dans le bus, on vous poignarde à mort pour un regard de travers. Selon ses déclarations aux enquêteurs, Owen L., « très en colère, après une dispute avec un joueur en ligne, sortait de son domicile, vêtu de sa doudoune noire dans laquelle se trouvait habituellement selon lui un couteau de type Opinel ». « Son intention, ajoute le procureur Grégoire Dulin, était de voler ou de racketter une personne pour se calmer ». On connaît la suite, le meurtre de Louise, une fillette de 11 ans, à la sortie de l'école et en route pour rentrer à la maison.
Connu pour une tentative de vol en juin 2021 et un vol en février 2022, le meurtrier présumé avait « fait l’objet d'alternatives aux poursuites » (sic), la dernière lui ayant « valu un stage de citoyenneté » (resic), apprend-on au journal de 20h sur France2, le 12 février dernier.
De qui se moque-t-on ?
Au rythme où se succèdent en France les meurtres gratuits, impunis, au mieux, très modiquement payés, la vie n'a plus aucun prix.
Il y a un seul critère pour évaluer le prix de la vie, je n'en connais point d'autre, c'est le prix à payer pour toute atteinte à son encontre.
Carlos Hage Chahine
Zahlé, 14 02 2025
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