A propos des réactions de Mgr Ambongo
Lors d’une allocution tenue mardi 16 janvier à l’occasion d’un rassemblement du mouvement Famille chrétienne à Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa (RD-Congo) et président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (Sceam), a morigéné sans ménagement un Occident « en perte de vitesse en termes de valeur ». « Comme ils n’aiment pas les enfants, même pour faire tourner leur économie, ils [les Occidentaux] sont obligés d’aller chercher les gens à l’extérieur. » « Petit à petit, ils vont disparaître », assure le cardinal congolais. « Nous leur souhaitons bonne disparition », lance-t-il, suscitant l’hilarité de son auditoire. « Quelle mâle gaieté, aurait dit Musset, si triste et si profonde, que lorsqu’on vient d’en rire, on devrait en pleurer ! »
Si grave et délétère que soit la situation de l’Occident, et nul n'en doute, l’archevêque de Kinshasa aurait été mieux inspiré pour le tancer d’appeler des lâchetés au courage, des passions à la raison, des fossoyeurs à ce qui y subsiste d’honnêtes hommes, de hidalgos, de gentlemen, de héros, de génies de saints – et il n’en manque pas !
Dans la « Synthèse des réponses des Conférences Episcopales Africaines à la Déclaration Fiducia supplicans », signée du même cardinal en sa qualité de Président du SCEAM, il invoque au nom de ses confrères, comme pour se justifier ou faire valoir en guise de circonstances atténuantes à leur résistance, des excuses culturelles qui n’en sont pas.
Carlos HAGE CHAHINE
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