lundi 27 juin 2022

LA REVOCATION DU « DROIT » A L’AVORTEMENT

 LA REVOCATION DU « DROIT » A L’AVORTEMENT 

En décidant le 24 juin dernier de laisser aux Etats fédérés la liberté d’autoriser ou d’interdire l’avortement, la Cour suprême des Etats-Unis vient de franchir un premier pas dans le sens d’une conformité de la loi humaine avec la loi naturelle. C’est un grand paradoxe que le sursaut pour un retour – certes balbutiant mais bien réel – à la loi naturelle intervienne dans un pays où le protestantisme est la religion majoritaire loin devant le catholicisme. C’est hélas un grand paradoxe que la proposition de bétonner constitutionnellement le prétendu droit à l’avortement émane aujourd’hui du président de la Fille aînée de l’Eglise comme hier la peine de mort de ses prédécesseurs. Hélas, trois fois hélas, c’est un grand paradoxe qu’au moment où un pays imprégné de protestantisme se soucie de réconcilier la loi humaine avec la loi naturelle, l’Eglise catholique, si stricte et si sévère à l’égard des fidèles les plus respectueux de son autorité comme gardienne de la foi et des mœurs, ménage avec tant de mansuétude ceux-là mêmes qui, au sein du clergé catholique, bafouent la foi catholique en prétendant concilier foi surnaturelle et morale contre naturelle (voir "Un tsunami LGBT au sein de l'Eglise", sur le site du Salon beige du 21 juin dernier).

Carlos Hage Chahine

27 juin 2022

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